S'il est connu jusque-là que les citoyens jeûneurs versent un peu trop dans les dépenses pour des produits de consommation gagnés comme ils le sont par une boulimie de conjoncture, ces dernières années, des manifestations plus ou moins douteuses font leur apparition à l'occasion du mois sacré. Un mois perçu par certains comme une opportunité à ne pas rater pour la propagande islamiste.
Après avoir réussi, durant le mois de ramadhan de l’an passé, à faire modifier les horaires des soirées musicales programmées par la direction de la maison de la culture Taos Amrouche, les salafistes de Bgayet ont lancé une campagne pour interdire, cette année, toute sorte d’animation sur l’esplanade de la maison de la culture, rapporte Tamurt.
Ils invoquent le motif que cela gênerait, dans leur prière, les musulmans fréquentant la mosquée d’Aamriw. Cet argument ne peut tenir la route du moment que les soirées ramadhanèsques ne commencent qu’à la fin de la prière des Tarawih, c’est-à-dire aux environs de 22 h 30.
En définitive, Ce qui les salafistes n'ont pas réussi à concrétiser durant les années 1990 en Kabylie, ils sont en passe de le réaliser ces dernières années. Un passager dans la région de Béjaïa ne s'empêcherait pas de se remémorer les années 1990 lorsque la capitale et bien d'autres villes étaient la chasse-gardée de l'ex-FIS. Triste image que Béjaïa tend à prendre à l'avenir et cela ne semble émouvoir personne y compris les politiques qu'on aurait aimé plus boulimiques en parole qu'en «bouffe».
Après avoir réussi, durant le mois de ramadhan de l’an passé, à faire modifier les horaires des soirées musicales programmées par la direction de la maison de la culture Taos Amrouche, les salafistes de Bgayet ont lancé une campagne pour interdire, cette année, toute sorte d’animation sur l’esplanade de la maison de la culture, rapporte Tamurt.
Ils invoquent le motif que cela gênerait, dans leur prière, les musulmans fréquentant la mosquée d’Aamriw. Cet argument ne peut tenir la route du moment que les soirées ramadhanèsques ne commencent qu’à la fin de la prière des Tarawih, c’est-à-dire aux environs de 22 h 30.
En définitive, Ce qui les salafistes n'ont pas réussi à concrétiser durant les années 1990 en Kabylie, ils sont en passe de le réaliser ces dernières années. Un passager dans la région de Béjaïa ne s'empêcherait pas de se remémorer les années 1990 lorsque la capitale et bien d'autres villes étaient la chasse-gardée de l'ex-FIS. Triste image que Béjaïa tend à prendre à l'avenir et cela ne semble émouvoir personne y compris les politiques qu'on aurait aimé plus boulimiques en parole qu'en «bouffe».