Ils étaient des dizaines de personnes à prendre part, en ce début de matinée dans les rues de Béjaïa, à une marche pour la protection du consommateur et contre la cherté de la vie
dans la commune de Béjaïa et au-delà, par l'Association pour la défense des consommateurs (ADIC) avec l'association Talsa. Banderoles et pancartes brandies, sur lesquelles ont pouvait lire : «Pour un meilleur pouvoir d'achat», ou encore «Pays riche, peuple pauvre», des pères de familles, des chômeurs, des étudiants et même des écoliers ont participé à l'action, scandant des slogans qui dénoncent le renchérissement de la vie.
Les membres de l’ADIC ont lancé leur appel via les réseaux sociaux. Et le lieu de rendez-vous fixé : l'esplanade de la Maison de culture. Et dès que les premiers carrés avaient été formés, les manifestants, encadrés par les membres de l’Association, ont entamé leur marche vers le siège de la wilaya. Munis de banderoles sur lesquelles étaient écrits des slogans, qui n’ont pas manqué d’interpeller les passants, qui vaquaient à leur occupation : «le marché flambe et la poche est vide» ou encore «Pays riche, peuple pauvre», allusion aux centaines de milliards engrangés par la hausse des prix des hydrocarbures ces 15 dernières années.
Pourquoi la wilaya est-elle spécifique ? L’ADIC impute ces augmentations excessives «à l’absence des activités de contrôle économique et un laisser-aller total de la part des autorités locales». Et pour illustrer leurs propos, on a expliqué que : «Nous avons remarqué une absence flagrante de l’affichage des prix des produits. Ainsi, durant la période des soldes, les commerçants dupent les consommateurs, parce qu’ils n’affichent pas le prix initial de leur produit». Forcément, on ne peut pas apprécier la remise consentie.